Les livres que j'ai lus et aimés. "J'ai accompli de délicieux voyages, embarqué sur un mot" Honoré de Balzac
Un roman historique passionnant et intelligent !
J'avais repéré depuis un moment cette romancière et ce roman en particulier, j'ai lu plusieurs avis positifs qui encourageaient à le lire. Je me suis lancé !
Le roman s'ouvre sur la découverte par Cosme de Médicis d'un petit garçon aux pieds cornus qui dessine merveilleusement bien. Ce grand mécène le fait engager auprès de l'un de ses amis peintres : Guido. Et nous voilà à suivre la vie de ce garçon qui devient le grand peintre : Fra Filippo Lippi. Mais cela ne s'arrête pas là ! Nous croisons les génies de ce quattrocento, la Renaissance en Italie : Donatello, Ghiberti, Brunelleschi, Uccello, Fra Angelico ainsi que la puissante famille Médicis qui protège et encourage ces artistes.
On est plongé dans la Florence du XVe siècle, un roman truculent, haut en couleur... Mais attention on ne parle pas que de peinture, du statut des artistes mais aussi de la vie quotidienne dans différents milieux de la société : le peuple (popolo minuto), les grandi, la vie monacale, etc.
Quatrième de
couv' : Florence, 1414. Un enfant hirsute, aux pieds couverts de corne, griffonne furieusement une fresque remarquable à même le sol d’une ruelle des bas-fonds de la
ville. Miraculeusement repéré par Cosme de Médicis et placé au couvent des Carmes, il va faire souffler un vent de passion sur la peinture de la Renaissance.
Moine et
libertin, artiste intransigeant et manipulateur sans scrupule, futur maître de Botticelli, ses sublimes madones bouleversent son époque. Elles lui sont pourtant très intimement inspirées par les
filles des maisons de plaisir de Florence qui en ont fait leur petit prince caché.
Bravant tous les interdits et jusqu’à l’autorité suprême du pape, il commet par amour l’ultime
provocation. Le scandale le pousse à l’exil et le renvoie au cœur de son enfance.
Peintre voyou, ange ivre, Fra Filippo Lippi invente un rapport nouveau entre l’art et l’argent
et, le premier, fait passer les peintres du statut d’artisans estimés à celui d’artistes reconnus.
Après la lecture on n'a qu'une envie découvrir davantage l'art de ces grands génies, ou de partir en Italie admirer ces oeuvres de plus près. J'ai adoré !
J'en lirai d'autres assurément : Le Rêve Botticelli, L'Obsession Vinci, Diderot, le génie
débraillé (tome 1 et 2).