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Les livres que j'ai lus et aimés. "J'ai accompli de délicieux voyages, embarqué sur un mot" Honoré de Balzac

C'était en mai, un samedi - David Lelait-Helo

Une lecture que j'ai faite en une journée ! Une fois commencée, on ne peut plus s'arrêter. 


http://ecx.images-amazon.com/images/I/41MuDHH4oRL._SL160_.jpg

 

L'histoire : Iolanda, autrement dit Dalida a pris la décision de mettre fin à ses jours mais avant cela elle compose un numéro de téléphone, au hasard elle tombe sur Sophie qui se reconstruit après son divorce. Elles vont parler, se confier pendant deux heures. Comme l'auteur l'annonce dès le début du roman, il fait de Dalida une héroïne, elle est en ce sens universelle. 

 

Finalement peu importe ce qui a été la vérité, et peut-être qu'en effet le hasard fait qu'il peut y avoir une part de vérité. Mais il s'agit surtout d'une conversation entre deux femmes blessées par la vie, déçues par l'amour. Et leur discours devient universel. C'est cela que j'ai vraiment aimé dans ce roman, je ne suis pas une fan de Dalida, pour tout dire, je ne suis pas de cette génération et je le répète si j'avais su cela avnt de le lire, je n'aurai sûrement pas ouvert ce roman. C'était un peu un coup de poker ! 

 

C'est très réussi et je suis ravie d'avoir découvert cet auteur. Son écriture est vraiment très belle, je comparerai son écriture à de la dentelle, c'est très fin, ciselé. Je ne tari pas d'éloges quant à l'écriture, peut-être est-ce trop, peut-être que cela ne touchera pas autant d'autres lecteurs. J'ai vraiment l'impression d'avoir été touchée par ce roman, j'ai été sensible, les mots semblent avoir tous été choisis à bon escient. Rien n'est de trop et chaque mot semble avoir sa place, sa force. 

 

Le thème est touchant aussi, finalement c'est le bilan de deux vies que les deux femmes qui conversent voient ratées. Mais en réalité ces vies ont été pleines et entières, riches, d'amours certes, de déceptionsaussi, mais c'est la vie. La fin est d'autant plus superbe. On sait ce qui va se passer, dès le début.  Eh oui,  Sophie ne réussira pas à détourner Dalida de son projet mais qu'importe finalement, c'est le parcours de Sophie que cet appel va changer. Et l'auteur insiste dans sa fin sur son destin à elle, pas celui de la star. Je m'attendais à une fin convenue, et j'ai été là aussi surprise. Une fin émouvante. 

 

Quel beau roman ! Je sais que je lirai Poussière d'homme qui me semble aussi très beau et de la même trempe. Un beau livre, à bas les préjugés, j'ai adoré Dalida ! 

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L
C'est vrai que de lire le nom de Dalida peut freiner l'achat mais pourtant ce livre a l'air très beau c'est sûr. J'aime les romans qui permettent de découvrir les célébrités sous un autre angle.
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A
<br /> <br /> Et finalement le discours est beaucoup plus universel que la vie d'une célébrité. <br /> <br /> <br /> <br />
L
Quand ce livre est sorti, les commentaires que j'avais vus m'avaient vraiment donné envie de le lire, malgré un sujet qui, à priori, ne m'intéressait pas vraiment. Et puis, le temps passe, j'ai<br /> fait l'impasse... et visiblement, j'ai râté quelque chose. Par contre, "Poussière d'homme" est tombé dans mes mains tout à fait par hasard, et quelle claque !! Je l'ai trouvé sublime,<br /> époustouflant, magnifique... bref, il n'y a pas assez de superlatifs ! Je te le recommande chaudement. Quant à moi, j'essaierai de lire "C'était en mai, un samedi"...
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A
<br /> <br /> C'est un peu pareil pour Poussière d'homme, j'en ai entendu parler et le temps passant on lit d'autres choses. Mais là je n'y manquerai pas car je sais que je manque quelque chose. <br /> <br /> <br /> <br />