Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 08:12

http://www.babelio.com/couv-defaut-grande.php?mmk=99&ston=http%3A%2F%2Fecx.images-amazon.com%2Fimages%2FI%2F51Y07C83PYL._SL160_.jpg

 

L'histoire se déroule en deux temps, le premier une confession de Yéchoua sur le mont des Oliviers, et le deuxième une correspondance entre Ponce Pilate et son frère. 

Au départ, je n'étais pas très tenté par la lecture de ce roman. Mais je me suis laissé prendre au jeu. Et conclusion j'ai adoré et je l'ai dévoré (bon il faut dire qu'il n'est pas très long non plus). 


Un livre intéressant, en tout cas le point de vue l'est, car lire un livre sur la religion, ce ne 'est pas évident, surtout en faire un roman, j'ai presque envie de dire que c'est un coup de maître. La réussite tient bien sûr au fait que l'auteur n'a pas fait un livre sur la religion mais un roman, un roman policier même dans la deuxième partie. 

 

C'est un roman qu'on peut lire comme une histoire, divertissante mais on peut en tirer bien plus car au détour des lignes on a quelques pistes de réflexion mais je ne dirai pas que ce sont des réflexions sur la religion mais sur ce qu'on veut croire, ce qu'on est capable de croire, quelle réaction avoir face à ce qui nous dépasse. Donc absolument pas une apologie de la religion. On trouve aussi quelques portraits savoureux dont celui de Craterios le philosophe cynique. C'est aussi la rencontre entre deux cultures, deux conceptions du monde, de la vie : les Romains et les Juifs. 


On apprend pleins de choses, j'ai même poursuvi ma lecture avec "Le journal d'un roman volé" qui fait suite au roman et qui raconte le processus de création de l'auteur. Un livre enrichissant. Pour une première lecture d'Eric-Emmanuel Scmitt, je suis conquise. 


 

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 20:22

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51bv-svidSL._SL160_.jpg

1000 et quelques pages (au-delà on ne compte plus) sur la Russie, quelle intensité !  

Une belle fresque, une saga sur la Russie d'après la Révolution bolchevique : l'histoire c'est celle des aristocrates, les Vaincus. L'auteur se propose de nous donner une tranche de leur vie, en s'attachant à quelques personnages et à leur manière à eux de résister. Et l'histoire ne se résume pas à la Révolution et aux années d'après, non, le sort s'acharne longtemps après. Ces personnages ne prennent pas toujours conscience de ce qui se joue vraiment et tente de ne pas plier à cette vague populaire mais le pouvoir est écrasant, alors chacun cherche son refuge dans ce qu'il peut : l'amour, la religion, le travail. 

De nombreux personnages dont les destins s'entremêlent, on s'attache à chacun, leur caractère est bien dessiné. La page de présentation n'est pas de trop pour ne pas se perdre dans ces noms russes auxquels nous ne sommes pas habitués et à leurs innombrables surnoms. Chaque destin semble tracé à l'avance, les personnages ont leur certitude mais souvent tout est bouleversé. 

Ce roman m'a vraiment fait pensé à Ken Folett, à la différence qu'on s'attache à un pays mais la période est similaire à La Chute des Géants, et les personnages sont liés les uns aux autres, on passe de l'un à l'autre en changeant de chapitre et donc de point de vue. On en délaisse certains pendant un mong moment avant d'y revenir ensuite. 

Souvent, le récit fait des pauses pour nous faire un point qur la situation de la Russie, sur les nobles traqués par les communistes. Ces petits points sont vraiment courts et surtout glissés dans le récit, mais ils sont essentiels, pour saisir les enjeux du roman et nous apprennent énormément de manière personnelle. Mais ce n'est jamais au détriment d'une tension qui monte, le lecteur connaît par le jeu des points de vue des éléments que le personnage ignore, et là le lecteur n'y tient plus, il doit connaître la suite. Voilà les secrets pour se retrouver emporter dans ce roman. Passionnant ! C'est long, certes, ça peut rebuter mais au contraire on se permet de prendre son temps, loin d'une lecture hâtive, on savoure ce moment passé avec ces personnages. 

Passionnant ! 

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 22:05

http://www.babelio.com/couv/26978_1593276.jpeg

L'histoire est celle d'un chirurgien ambulant qui revient dans sa région natale en Lorraine, il doit rapidement repartir car il est soupçonné d'avoir tué un homme de pouvoir suite à une erreur médicale. Le voici donc dans les armées lorraines à tenter de sauver les vies des soldats. Son parcours est ponctué de rencontres, il découvre le véritable amour, il noue des amitiés exceptionnelles, il côtoie les cercles du pouvoir. 

 

C'est un personnage exceptionnel, un chirurgien de talent ! Et c'est ça qui est vraiment intéressant dans ce roman, c'est l'aspect historique de la médecine. On voit la rivalité qui existe entre médecins et chirurgiens, ces derniers ne sont absolument pas considérés, leur savoir est méprisé. Les médecins et leurs saignées sont adulés presque alors que les méthodes sont déjà obsolètes. C'est un condensé de savoirs ce roman. Lors des accouchements pratiqués par la sage-femme Marianne, on peut voir les premières utilisations des forceps. Tout est intéressant. Une autre anecdote m'a beaucoup plu, celle des pommes de terre considérées comme de la nourriture pour les cochons, peu d'hommes en mangent. 

 

Tout ce qui concerne la médecine, l'histoire est passionante, on en apprend un peu plus sur l'histoire de la Lorraine. Quand on referme ce livre, on a envie de se renseigner davantage sur ce qui est évoqué dans le roman. Quant à l'intrigue, je l'ai trouvé assez simple et habituelle : un trio amoureux mais on se laisse emporter et le tout est lié par des intrigues qui pimentent un peu le tout. Cela fonctionne assez bien. A mon goût les personnages sont un peu trop manichéens et simplistes finalement surtoutnicolas et son élèves. Parfois, il semble y avoir trop de bons sentiments. Mais ce n'est pas gênant, on sait à quoi s'attendre, encore que quelques énigmes ne sont pas résolues et attisent la curiosité du lecteur (notamment l'histoire qui concerne l'alchimie). 

 

C'est une lecture que j'ai beaucoup appréciée, j'ai appris énormément tout en étant transporté dans une autre époque, dans le milieu de la médecine. Passionnant ! Intelligent ! 

Partager cet article
Repost0
13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 11:43

couv1 123

 

L'histoire : Une jeune fille Marina, dont les parents ont fui la Russie lors de la Révolution, suit sa famille qui a répondu à l'appel de Staline leur donnant le droit de retrouner dans leur patrie et leur promettant monts et merveilles. Marina, dès le début doute, elle est amoureuse et ne veut quitter Marc mais elle pense être de son devoir de suivre sa famille. Commence alors une épopée, à travers la France et l'Europe pour rallier la Russie et leur rêve Odessa. Evidemment rien ne se passe comme prévu... 

 

C'est vraiment très intéressant pour découvrir une partie de l'histoire méconnue (je parle évidemment en mon nom). La famille a une confiance aveugle dans le régime mis en place par Staline, en effet en tant qu'émigrés russes, ils n'ont pas l'impression d'évoluer socialement en France et de ne pas vaoir accès à tout. La Russie leur fait miroiter un avenir riche. Pourtant plusieurs signes auraient pu les alerter, ils n'ont aucune nouvelle de leur famille en Russie et aucune de ceux qui vont y retourner. Les français les mettent en garde mais la famille croit au complot et ne veut pas croire ce qui est raconté : pure jalousie prétendent-ils. 

 

Evidemment tous les signes sont donnés avantet l'histoire ne réside pas dans le suspense car Marina la narratrice annonce dès le début qu'elle retracera le parcours de sa famille qui a finalement pu s'en sortir et continuer à vivre. L'intérêt du roman réside dans toutes les épreuves que la famille a traversées et que cette jeune fille en particulier a vécues. Cette jeune fille est en effet amoureuse, mais à 19 ans, il s'agit d'un amour très fort, elle pense rejoindre son âme soeur, une fois en Russie, mais elle se heurte à sa famille, au totalitarisme, elle ne pourra pas concrétiser ses rêves. Elle est complètement brimée. 

 

D'un intérêt historique on glisse vers un côté plus sentimental. Quand on se penche sur cette jeune fille qui malgré les épreuves va prendre sur elle et tenter même de suivre ces rêves, elle ne cessera de se battre pour elle et pour sa famille. Certains passages qui expriment sa désillusion sont beaux, les lettres qu'elle écrit à Marc sont magnifiques. Le message peut être fort, c'est un livre malgré tout plein d'espoir.  

 

Un livre intéressant historiquement et joliment raconté. 

Partager cet article
Repost0
6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 20:06

 

41KIST9C97L. SL160

 

L'histoire : Une famille aux Etats-Unis dans le Mississippi quitte son confort pour s'installer dans une ferme. Dès le début, on est dedans car l'histoire débute avec les deux fils qui enterrent le père. On reprend ensuite le cours de cette histoire un peu avant pour comprendre comment on a pu en arriver là. 

 

J'ai beaucoup aimé cette histoire, au début j'ai eu un peu de mal avec les personnages pour bien comprendre qui ils étaient, car on est dans leurs pensées, on change à chaque fois de point de vue. Mais passée une trentaine de pages, l'histoire se met bien en place et c'est parti pour un long moment de plaisir. 

 

L'histoire se déroule alors, peu à peu de nouveaux personnages entrent en scène et apportent des éléments de réponse à ce qui a pu se passer au début. L'histoire avance à coups d'actions qui ne sont pas forcément décrites mais elles sont retrancrites dans les pensées des personnages et souvent par des personnages différents. Ce qui est vraiment intéressant, car les ressentis des personnages ne sont pas les mêmes et cela apporte un éclairage différent à l'histoire. La narration est aussi particulière par le fait qu'il y a des ellipses.

 

Les thèmes sont assez variés : l'esclavage tout d'abord et la ségrégation, évidemment l'amour : la vie conjugale, la passion. Des thèmes plutôt bateau mais j'ai été captivée par cette histoire, on prend le parti des personnages, on a envie que certains réagissent, d'autres nous agacent franchement. C'est très vivant et prenant. L'auteure est une bonne raconteuse d'histoires, je n'ai guère plus à ajouter si ce n'est de lire ce roman. 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 10:00

Lu dans le cadre d'une lecture commune sur Livraddict organisée par FrenchDawn. 

 

9782253059530-G

 

J'ai mis beaucoup de temps à le lire, c'est un bon pavé de plus de 1000 pages mais au final, je suis bien contente de l'avoir lu depuis le temps que je voulais le faire. 

 

L'histoire se situe au Moyen-Age en Angleterre, nous suivons en particulier la famille de Jack et les personnes qu'elle varencontrer sur sa route notamment un religieux Philip, Ellen et son fils Jack qui vivent dans la forêt et la belle Aliena. Tous vont être liés à Kingsbridge et la construction de sa cathédrale. 

 

Mon avis est plutôt positif malgré le temps que j'ai mis à le lire, souvent quand je traîne c'est mauvais signe, mais j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver ces personnages pendant un long moment, à être immerger dans un univers pendant un long moment. Je le conseille vraiment pour une lecture d'été ou pendant des vacances pour éviter de trop hacher sa lecture, mais c'est vraiment un plaisir de retrouver les personnages et ce monde pour un moment. Follet a l'art, je trouve de nous faire vivre les choses. 

 

J'ai été absorbée par ce roman, j'ai la sensation de m'être familiarisée avec les personnages, d'avoir vécu avec eux. La caractéristique de Follett, j'avais pu m'en rendre compte avec La Chute des Géants, c'est le côté très manichéen des personnages. Les gentils sont foncièrement gentils et les méchants vraiment méchants. Ils sont donc assez lisses, à noter quelques petites exceptions chez Jack et Philip. Les deux sont souvent torturés entre le bien et leur ambition personnelle. Finalement peu de surprises à la fin. Et je ne reproche pas cela au livre, au contraire, on est avec les personnages, on a envie que leur destin se réalise. 

 

Si j'ai pu lire, ici ou là, que certains détails sur l'architecture pouvaient être longs ou lourds ou certaines descirptions, pour ma part, je n'en ai aucun souvenir. Cela m'a semblé bien intégré dans l'histoire et je n'ai pas ressenti de longueurs. L'écriture est fluide, tout semble réuni pour passer un bon moment. 

 

Un peu après j'ai vu la série diffusée à la télévision et malgré quelques différences, comme d'habitude, j'ai bien aimé l'interpréation des personnages et le casting. Je regrette même que la série ait été trop courte par rapport à la richesse du livre. 

 

Un conseil : lisez-le ! 

Partager cet article
Repost0
15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 19:02

Un Livre triste mais passionant sur l'histoire de la Chine. 

couv37800762

La quatrième de couverture : Un premier roman magistral au style lancinant, hypnotique, qui restitue de manière crue et réaliste la terreur ordinaire dans la Chine post-maoïste, par un des nouveaux talents de la scène littéraire internationale. 

À l'aube du 19 mars 1979, la petite ville de Rivière-Fangeuse est en ébullition : après dix ans de prison, Gu Shan, une ancienne garde rouge, va être exécutée. Son crime ? Avoir douté du parti. Et la mort n'est pas le pire de ce qu'elle va devoir subir. 

Cet événement va avoir des répercussions sur ses concitoyens : le professeur Gu, son père, un intellectuel qui se réfugie dans le passé pour échapper à un monde qu'il ne comprend plus, et son épouse, jusque-là humble et soumise, qui va relever la tête pour défendre sa fille ; Bashi, un adolescent tourmenté qui noue une relation improbable avec Nini, une petite infirme affamée ; Kai, voix officielle du parti, qui va sacrifier famille et carrière pour l'amour d'un dissident ; et bien d'autres...

Cruauté d'une société déboussolée, ou l'idéologie marxiste n'a pas effacé les vieilles superstitions, ou les liens familiaux sont rongés par la misère et l'endoctrinement, ou l'implacable machine à décerveler n'en finit plus de broyer les individus qui tentent de résister.

 

Mon avis : On commence par la condamnation à mort de Gu Shan, ancienne garde rouge, et autour d'elle se tisse différentes histoires passées, présentes, autour des personnes qu'elle a connues, autour des gens qui se retrouvent lors de son exécution. Des portraits et des situations très différents qui dressent une peinture de la Chine post-maoïste assez terrible et cruelle. 

 

C'est un roman assez triste et émouvant, les personnages rencontrés au cours de la lecture ont tous un passé triste et difficile. Et, l'espoir n'apparaît pas comme une chose auquelle les personnages pourraient se raccrocher. Ils ont des rêves qui les font plus souffrir que plaisir. C'est un récit poignant. On se prend d'affection pour ces personnages qui aspirent à des choses simples mais où tout se complique car ils se heurtent à une machine politique bien plus puissante, une histoire d'amour, un enterrement : tout est complexe. 

 

L'écriture est magnifique, je lui trouve beaucoup de poésie malgré un monde assez pitoyable qui peut être décrit. Certaines phrases sont très belles et j'ai particulièrement aimé le professeur Gu qui émaille ses conversations de proverbes ou de contes. 

 

J'ai littéralement dévoré ce livre, on a envie de savoir ce que deviennent ces personnages. Chacun lié à la condamnation de Gu Shan, on ne sait jamais si on a pitié des personnages ou si dans l'instant qui va suivre, on ne va pas comprendre leur comportement et finalement les haïr. Tout est assez instable, rien n'est jamais acquis, les personnages se transforment comme la nature change finalement en ce printemps. 

 

C'est aussi un roman historique. L'histoire nous fait réfléchir et certes nous montre une Chine cruelle où les parents paient la balle qui va tuer leur fille mais l'horreur peut aller encore plus loin. Les personnages ont du mal à exprimer leurs sentiments dans cette société qui les bride et souvent je les trouve assez durs envers les autres. 

 

Un livre intéressant qui se lit rapidement mais aussi et surtout un livre triste et poignant. 

Livre lu dans le cadre du challenge organisé par Calypso, le mot était "jour". 

http://img.over-blog.com/300x231/2/51/80/60/Dossier-2/Un-mot-des-titres.jpg

Partager cet article
Repost0
18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 15:02

couv63148881

 

Une saga historique qui nous plonge au début du XXe siècle et de la première guerre mondiale. Le lecteur suit cinq familles très différentes, de nationalité différente (américaine, allemande, galloise, anglaise et russe) unie par un même événement : la guerre qui bouleversera leur vie. 


On est vraiment pris par l'histoire de ces personnages plus ou moins attachants, Lady Maud l'aristocrate anglaise qui a une histoire passionnée et secrète avec un diplomate allemand, son frère Fitz que j'ai trouvé assez antipathique. Il y en a pour tous les goûts car on trouve aussi les enjeux diplomatiques et politique de ce siècle. Tout d'abord, lors de la crise provoquée par l'attentat de Sarajevo, on voit comment les pays ont basculé dans la guerre. On suit tout le processus entre les partisans de la paix et de la guerre jusqu'au moment où les pays sont tellement engagés qu'ils ne peuvent plus reculer. Avec les mineurs gallois de la famille de Billy, on est spectateur des enjeux politiques et des probèmes de société dans la Grande-Bretagne et surtout Ethel qui milite aux côtés de Lady Maud pour obtenir le vote des femmes. Dans la Russie du début du siècle, on est aux côtés de Lev et Grigori, le premier a le don de s'attirer des ennuis, on a plus pitié du deuxième frère. Enfin Gus Dewar, américain, conseiller du président américain Wilson nous plonge dans les arcanes du pouvoir et des enjeux politiques. 


Au-delà de la grande Histoire, ils écrivent leur propre histoire, ils essaient de se sortir des situations les plus terribles notamment lorsque ces hommes se retrouvent sur le front. Chacun essaie de survivre, de se construire une vie au plus près de ses désirs, ce qui n'est pas sans difficultés. Les personnages vont faire des choix en suivant leur raison ou leur coeur, ces derniers ne seront pas sans conséquence sur leur vie, et tout peut basculer à tout moment. 


Ce roman est vraiment très complet et j'ai trouvé très intéressant ces réflexions sur la diplomatie, sur la dénonciation de la guerre, de son inutilité. C'est un livre très long 1000 pages, je ne l'ai pas lu très rapidement (un peu moins d'un mois). Mais j'ai trouvé que justement plus la lecture avance, plus l'intrigue prend le lecteur. Au final, on ne voit pas les pasges défiler. Un vrai régal ! C'était mon premier livre de Ken Folett, je continue bientôt avec Les Piliers de la Terre pour une lecture commune. 

Partager cet article
Repost0
17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 08:56

Comment j'en suis arrivée à lire ce petit pavé ? J'aime bien l'architecture, le livre m'a été recommandée et j'ai vu beaucoup d'avis positifs, ce livre qui retrace la vie et surtout les relations que Franck Lloyd Wright a eu avec ses femmes ou maîtresses m'a attirée. 


couv12258247

 

Le résumé : Un jeune apprenti arrive pour apprendre et travailler avec le maître Wright, témoin privilégié de sa vie, il découvre son univers, son caractère et il vit aux côtés des femmes du maître ou se fait raconter certaines relations ou anecdotes auxquelles il n'a pu lui-même assister. 

 

Autant commencer par cela, j'ai adoré ce roman. La narration est franchement originale, elle débute par le point de vue de l'apprenti qui vient du Japon et ensuite on plonge dans le point de vue de Wright et de sa femme. Mais ce n'est pas raconté de manière chronologique mais plutôt à rebours, on commence par la dernière femme de Wright et on termine avec sa première femme et sa première maîtresse. Trois parties pour trois relations importantes de sa vie. 

 

On découvre la personnalité de l'architecte : assez caractériel, toujours donnant la priorité à l'architecture, dépensier mais surtout passionné que ce soit par les femmes ou les bâtiments, pas de demi-mesure dans ces relations ce qui semble justifier qu'on écrive sur cet homme, un vrai personnage en somme. Mais le roman n'est pas centré sur Wright uniquement, il apparaît en pointillés parfois et, comme le titre l'indique, on s'intéresse beaucoup plus à ces femmes qui ont partgé sa vie. Elles aussi ont chacune leur tempérament et savent ce qu'elles veulent. De vraies héroïnes, car il faut supporter de vivre auprès de cet homme qui n'est pas facile à vivre. 

 

Je regrette une seule chose c'est d'avoir eu une baisse dans le rythme de lecture au cours de ce roman. J'ai avalé la première partie, la découverte de cet univers, une intrigue, car à chaque fois Wright mène un véritable combat pour imposer celle qu'il aime auprès de son entourage. Tout cela m'a beaucoup plu. J'ai été un peu plus en panne pour la deuxième partie, peut-être parce qu'on sait ce qui va se passer puisque la chronologie est inversée. Mais de nouveau la troisième partie m'a emportée, car la tension monte jusqu'à la fin. Peut-être que j'ai moins aimé la seconde partie car je l'ai laissé traîner ou à cause d'un manque de rythme dans la narration. 


Cela n'empêche qu'au final j'ai adoré ce roman, j'ai pu découvrir cet architecte non seulement du point de vue de l'architecture mais de son intimité, la narration est de plus originale. Il ne me reste plus qu'à découvrir un autre roman qui évoque Wright : Loving Franck de Nancy Horan. 

 

 

Partager cet article
Repost0
14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 06:52

Un roman historique très plaisant ! 


9782221117057

 

On apprend pleins de choses sur la période de la Révolution française et les périodes suivantes. C'est l'histoire de la fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette qui échappe à la mort lors de la Révolution française. Mais c'est aussi l'histoire d'une citoyenne qui a pour mission de lui rendre visite en prison au Temple. Elle trouve alors une jeune fille laissée seule depuis près de trois ans qui est au bord de la folie. Une amitié va alors se nouer entre ces deux femmes. La deuxième partie du roman se déroule ensuite lors de la Restauration et du règne de Louis XVIII.


C'est un roman dont on a peu entendu parlé, qu'on ne voit pas beaucoup en librairie et qui n'est pas mis en évidence dans les rayons. Mais pour ceux qui aiment les romans historiques, qui veulent se divertir en apprenant des choses sur la période, sur ce personnage, il faut le lire. 


J'ai adoré découvrir cette princesse au bord de la folie, qui ne parle presque plus, qui se laisse apprivoiser par une inconnue en qui elle a confiance. Le lecteur est vraiment plongé au coeur de la psychologie du personnage : une princesse qui reste fière, qui s'accroche à quelques symboles de la monarchie malgré sa déchéance. 


Une véritable histoire dans la grande Histoire :  l'amitié entre deux femmes ponctuée par les Mémoires de Marie-Thérèse de France. Un bon divertissement ! 


Quatrième de couv' : 

À la fin de la période révolutionnaire, deux femmes que tout opposent vont apprendre à se connaître et à s’apprécier.

Au sortir de la Révolution française, toute la famille royale a été décimée. Seule rescapée de la Terreur, Marie-Thérèse de France, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, est détenue à la prison du Temple. Barras, député de la Convention et homme fort du régime, pressent que l’héritière du trône pourrait jouer un rôle politique à l’avenir. Il exige que Renée Chantereine, une simple femme du peuple, s’occupe de la descendante des Bourbons. Lorsque cette dernière pousse la porte de la prison du Temple, elle découvre en Marie-Thérèse une jeune fille prostrée et aphasique, vivant depuis deux années dans la saleté, la crainte et la peur. C’est au prix de beaucoup de patience et d’une grande force d’âme que Renée parvient à soigner Marie-Thérèse et gagner sa confiance. Retrouvant à ce contact chaleureux un peu d’espoir, la jeune fille se lance dans le projet d’écriture de ses Mémoires. Plus que tout au monde, avec ses yeux d’enfant, Marie-Thérèse veut témoigner de l’horreur de la Révolution qui lui a retiré ses parents et ses amis. Jour après jour, dans la prison du Temple, Chantereine recueille les souvenirs de la princesse. Désormais, dans le cœur de Chantereine qui n’a pas eu d’enfant, « sa princesse », véritable « orpheline du Temple », compte autant qu’une fille. À la faveur d’une tractation politique menée par Barras, fin 1795, l’héritière du trône quitte la France pour l’Autriche où elle vivra en exil pendant près de vingt ans. À son retour, en pleine Restauration, les deux femmes peuvent enfin se retrouver. Chantereine, devenue une vieille femme, comprend que Marie-Thérèse portera toute sa vie cette fracture intime qui l’éloigne des autres et qu’elle seule peut pardonner et comprendre.

Partager cet article
Repost0