Je vais peut-être créer une catégorie : je ne sais pas en quoi en penser ! Parce que c'est vraiment ce que je ressens après la lecture de ce livre.
J'ai découvert David Foenkinos avec La Délicatesse. Et il faut le dire je suis tombée sous le charme de ce petit roman. Touchant, plein de tendresse. J'avais adoré, je le conseille à tout le monde, je l'offre... Bref, je suis une fan inconditionnelle.
Donc la lecture des Souvenirs était plus qu'évidente, aucune hésitation, je me précipite sur ce dernier. Je le commence et là ouf, je retrouve ce que j'ai aimé chez cet auteur : son style. Une écriture fluide, simple, délicate, toute en finesse, qui procure des émotions incroyables. Ma lecture commence assez bien, il faut dire que les souvenirs, c'est un sujet sensible, plusieurs fois les larmes sont montées. Et comme dans La Délicatesse, j'adore ce principe d'interrompre la narration pour intercaler une autre histoire, un détail.
Une histoire qui au début me touche beaucoup, le narrateur raconte ses souvenirs, la vieillesse, ses grands-parents, tout y est mêlé, l'histoire de ses parents. Mais c'est surtout lors de la rencontre du narrateur avec la femme aimée que je perds pied, j'ai lu les cent dernières pages d'une traite, le rythme est beaucoup plus rapide mais dans cette deuxième partie je me suis demandé où l'auteur voulait en venir.
Une première partie tellement magnifique que la déroute lors de la deuxième est presque oubliée. Le style de cet auteur est non seulement reconnaissable mais on retrouve à chaque fois les ingrédients qu'on a aimés : une lecture tendre qui nous donne le sourire et nous émeut parfois. Rare plaisir de lecteur de pouvoir vivre des émotions nuancées et si belles.